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A l’occasion de son embauche, tout salarié bénéficie d’une visite d’information et de prévention, qui doit être organisée dans un délai maximum de trois mois à compter de l’occupation effective du poste de travail (sauf cas de dispense). Pour certains salariés, comme les jeunes de moins de 18 ans ou les travailleurs de nuit, cette visite doit toutefois avoir lieu avant la prise de fonction.
Bon à savoir ! Tout salarié affecté à un poste présentant des risques particuliers pour sa santé (exposition à l’amiante, au plomb, à des agents cancérogènes, etc.) doit passer, avant sa prise de fonction, un examen médical d’aptitude et non une simple visite d’information et de prévention.
La visite d’information et de prévention permet d’interroger le salarié sur son état de santé, et d’envisager, si besoin, son orientation spécifique vers le médecin du travail. Elle vise aussi à informer le salarié sur les risques éventuels auxquels l’expose son poste de travail, et à le sensibiliser sur les moyens de prévention.
Cette visite n’est pas toujours assurée par le médecin du travail lui-même.Le salarié peut être reçu par un professionnel de santé (par exemple, un interne en médecine du travail, un infirmier en santé au travail) intervenant sous son autorité et dans le cadre de protocoles écrits. Toutefois, certains salariés comme par exemple les femmes enceintes, celles qui viennent d’accoucher ou allaitent leur enfant, ou encore les travailleurs handicapés, sont adressés au médecin du travail afin que leur soit proposé un suivi adapté à leur situation.
Pour davantage de détails consultez notre fiche sur le suivi de l’état de santé des salariés.
Le Code du travail fixe à 5 ans le délai maximum entre deux visites d’information et de prévention à la médecine du travail. Mais cet intervalle est ramené à trois ans pour les salariés dont l’état de santé, l’âge, les conditions de travail ou les risques professionnels auxquels ils sont exposés le nécessitent. Sont, par exemple, concernés par ce suivi adapté : les travailleurs handicapés, les salariés titulaires d’une pension d’invalidité et les travailleurs de nuit.
Bon à savoir ! Les salariés affectés à des postes à risques bénéficient d’un suivi renforcé. Le délai entre deux examens par le médecin du travail ne peut pas excéder quatre ans. Et, une visite intermédiaire est effectuée par un professionnel de santé au plus tard deux ans après la visite avec le médecin du travail.
Pour davantage de détails consultez notre fiche sur le suivi de l’état de santé des salariés.
Le salarié doit bénéficier d’un examen de reprise du travail : après un congé de maternité ;
après une absence pour cause de maladie professionnelle ;
après une absence d’au moins 30 jours pour cause d’accident du travail ;
après une absence d’au moins 60 jours pour cause de maladie ou d’accident non professionnel (disposition applicable aux arrêts de travail débutant à compter du 1er avril 2022).
Cette visite est obligatoire pour les salariés à qui elle est destinée. Dès que l’employeur a connaissance de la date de la fin de l’arrêt de travail, il doit saisir le service de santé au travail qui organise cet examen de reprise le jour de la reprise effective du travail, et au plus tard dans un délai de huit jours qui suivent cette reprise.
La visite de reprise permet de vérifier que le poste de travail du salarié (ou le poste de reclassement auquel il doit être affecté) est compatible avec son état de santé. Cet examen peut être l’occasion de préconiser des aménagements ou des adaptations de poste ou encore d’émettre un avis d’inaptitude.
Bon à savoir ! Après un arrêt de travail de plus de trente jours, une visite de préreprise peut être organisée par le médecin du travail à l’initiative du médecin traitant, du médecin conseil de la sécurité sociale, du salarié ou du médecin du travail lui-même. L’employeur doit informer le salarié de la possibilité de solliciter cette visite de préreprise.
Cette visite doit permettre de repérer les salariés à risque de désinsertion professionnelle et de préparer le mieux possible leur retour au travail. Au cours de cette visite, le médecin du travail peut recommander : des aménagements et adaptations du poste de travail ;
des préconisations de reclassement ;
des formations professionnelles à organiser en vue de faciliter le reclassement du salarié ou sa réorientation professionnelle.
Le médecin du travail informe, sauf si le salarié s’y oppose, l’employeur et le médecin-conseil de ces recommandations afin que toutes les mesures soient mises en œuvre en vue de favoriser le maintien dans l’emploi.
Pour davantage de détails, consultez notre fiche sur le suivi de l’état de santé des salariés et le document « Questions/Réponses » qui détaille les dispositifs (rendez-vous de liaison, visite de mi-carrière, etc.) en matière de prévention de la désinsertion professionnelle, introduits par la loi du 2 août 2021 renforçant la prévention et la santé au travail.
L’état de santé d’un salarié peut nécessiter des changements dans son poste de travail (par exemple : lors de la reprise du travail après une longue maladie ou un accident).
Avant d’envisager l’inaptitude d’un salarié à son poste, le médecin du travail doit avoir procédé (ou fait procéder par l’équipe pluridisciplinaire) à une étude de poste et échangé avec le salarié et l’employeur. Si aucune mesure d’aménagement, d’adaptation ou de transformation de ce poste n’est possible, le médecin du travail peut déclarer le salarié « inapte » à l’occuper.
Bon à savoir ! L’avis d’inaptitude est obligatoirement rendu par le médecin du travail, qui doit avoir réalisé au moins un examen médical du salarié. Cet avis mentionne les modalités de recours devant le Conseil des Prud’hommes si le salarié ou l’employeur souhaite le contester.
Recherche d’un reclassement. Lorsque le salarié est déclaré inapte à reprendre son poste, l’employeur doit lui rechercher un autre emploi compatible avec les restrictions et préconisations du médecin du travail. L’emploi proposé doit être aussi comparable que possible à l’emploi précédemment occupé, au besoin par la mise en œuvre de mesures telles que mutations, aménagements, adaptations ou transformations de postes existants ou aménagement du temps de travail.
Si l’employeur est en mesure de justifier qu’il est dans l’impossibilité de reclasser le salarié, il peut le licencier pour « inaptitude ». Le licenciement peut également être décidé si le salarié refuse le nouveau poste proposé par l’employeur ou encore en cas d’impossibilité totale du salarié à reprendre un emploi (voir encadré ci-dessous).
Bon à savoir ! Le montant des indemnités versées au salarié lors de son licenciement varie selon que son inaptitude a une origine professionnelle (accident du travail ou maladie professionnelle) ou non.
Pour davantage de détails consultez notre fiche pratique sur la reconnaissance de l’inaptitude médicale au travail et ses conséquences
Tout salarié peut demander à voir le médecin du travail, sans risquer une sanction de son employeur. Il est d’ailleurs informé de cette possibilité lors de la visite d’information et de prévention qui a eu lieu au moment de son recrutement.
Pour quels motifs ? Ils sont très variés. Le salarié peut prendre l’initiative de rencontrer le médecin du travail (ou, sous la responsabilité de ce dernier, un autre professionnel de santé au travail) pour évoquer avec lui tout problème de santé (physique ou psychologique) qui serait en relation avec son travail ou qui pourrait retentir sur son travail, ou lorsqu’il anticipe un risque d’inaptitude, dans l’objectif d’engager une démarche de maintien en emploi et de bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Il peut aussi vouloir lui faire part d’un problème de harcèlement moral ou sexuel…
Bon à savoir ! L’employeur peut également demander, pour l’un de ses salariés, une visite chez le médecin du travail.
Pour davantage de détails consultez notre fiche sur le suivi de l’état de santé des salariés.
Les investissements ESG, c’est-à-dire la pratique consistant à intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance dans le processus décisionnel relatif aux investissements, sont devenus la forme la plus fréquente de la finance durable : en 2021, les investissements à composante ESG ont dépassé les 40 000 milliards USD. En principe, le score « E » d’une entreprise sert à évaluer son alignement sur les objectifs liés au climat. Or, dans les faits, les investissements verts ne favorisent pas forcément l’adoption de mesures en faveur de l’environnement.
En effet, des données récentes indiquent qu’un score « E » élevé ne va pas nécessairement de pair avec une réduction des émissions de gaz à effet de serre ou avec une hausse des investissements dans les énergies renouvelables. Ce phénomène s’explique par le fait qu’en raison des méthodes qu’elles appliquent, les agences de notation ESG peuvent accorder une plus grande importance aux politiques et objectifs climatiques annoncés par les entreprises qu’aux progrès réellement accomplis par celles-ci pour atteindre leurs objectifs en matière de durabilité.
Pour faire des investissements ESG un outil efficace dans le cadre de la transition bas carbone, les agences de notation ESG doivent privilégier les mesures en faveur de l’environnement réellement adoptées plutôt que les engagements pris sur le papier. Un système de notation environnementale basé sur les progrès réalisés permettrait aux acteurs du marché d’aligner leurs investissements sur des objectifs de durabilité.
Lire l’étude (en anglais) : ESG ratings and climate transition: An assessment of the alignment of E pillar scores and metrics
Vous souhaitez créer votre entreprise mais vous vous demandez si vous avez le « bon profil », vous ressentez le besoin d’être accompagné pour la réussite de votre projet ?
Le programme « Inclusion par le travail indépendant » permet à tous de se réaliser en devenant entrepreneur.
Le gouvernement souhaite faciliter l’accès à la création d’entreprise pour tous, y compris pour les personnes fragilisées sur le marché du travail, quel que soit leur âge. Le programme « Inclusion par le travail indépendant » vous permet d’être accompagné gratuitement et de façon renforcée pour concrétiser votre envie d’entreprendre, que ce soit au stade de l’émergence de votre projet, de la création effective de votre entreprise ou au-delà pour consolider votre activité économique ou votre entreprise dans ses premiers mois d’existence.
Cette offre d’accompagnement gratuite et renforcée s’adresse aux personnes qui rencontrent des difficultés pour accéder à un emploi et qui ont un projet ou une intention de création d’entreprise ou de reprise d’entreprise.
Initiative France
Le réseau Initiative France vous guide pas à pas et vous apporte gratuitement les atouts fondamentaux pour réussir votre projet d'entreprise avec la possibilité de participer à des ateliers individuels et collectifs pour finaliser le montage de votre projet, construire votre plan de financement et soutenir le démarrage de votre entreprise. Grâce à un financement adapté par le prêt d'honneur Initiative à taux 0, un réseau de professionnels et des conseils avisés, les entreprises soutenues par le réseau Initiative France ont neuf chances sur dix d'être encore en activité après trois ans ! En complément, le réseau Initiative France permet aux jeunes créateurs/repreneurs de moins de 30 ans d’accéder, sous certaines conditions, à une prime de 3 000€ pour booster le démarrage de leur activité.
Adie
Depuis plus de 30 ans, l’Adie accompagne et finance, à travers le microcrédit professionnel, des personnes en situation d’exclusion bancaire dans leur projet de création d’entreprise. Elle démontre au quotidien que l’entrepreneuriat individuel, de manière complémentaire à l’emploi salarié, peut être un formidable vecteur d’inclusion sociale, économique et financière.
L’Adie participe ainsi pleinement aux politiques publiques de développement économique et d’emploi et répond au besoin d’accompagnement spécifique des personnes qui choisissent la création d’activité comme voie d’inclusion professionnelle.
Avec l'Adie, entreprendre c'est possible ! L'Adie verse, sous certaines conditions, une prime de 3 000 € pour encourager les jeunes en difficulté à créer leur entreprise.
UCE
L’Union des couveuses d’entreprises est le réseau national des couveuses d’entreprises, avec 200 lieux d’accueil, dans toute la métropole et les DOM.
La couveuse permet à un porteur de projet de tester son marché avant que l’entreprise soit légalement constituée, en proposant l’hébergement juridique de l’activité, un accompagnement et une formation à l’entrepreneuriat.
Le bénéficiaire signe un Contrat d’accompagnement au projet d’entreprise qui assure le maintien du statut et de la protection sociale dont il bénéficiait à l’entrée en couveuse. Le contrat peut aller jusqu’à 12 mois et il est renouvelable 2 fois.
Après le passage en couveuse, l’entrepreneur peut décider de créer ou non son activité.
BGE
Créé en 1979, BGE est un réseau associatif national d’aide à la création d’entreprises depuis l’émergence de l’idée jusqu’au développement de l’entreprise. BGE conseille et forme les entrepreneurs futurs et installés, quels que soient leur parcours, secteur d’activité et le degré de maturité du projet. Depuis sa création, BGE a accompagné la création et la reprise de plus de 400 000 entreprises. Avec un fort ancrage territorial, le réseau BGE compte aujourd’hui 530 lieux d’accueil déployés sur le territoire français, y compris l’Outre-mer, qu’animent 1 300 conseillers-formateurs.
France Active
Pour déployer son action d’aide à la création d’entreprise au plus proche des enjeux économiques et sociaux, France Active a créé un réseau de 35 associations territoriales, qui inscrivent son action dans tous les territoires : centres villes, quartiers politiques de la ville, zones rurales, territoires d’outre-mer. Les 750 salariés et les 2 500 bénévoles du réseau assurent l’activité de France Active au service des entrepreneurs. Ils les accueillent, les conseillent, les financent et les accompagnent dans leur projet. En 2021, France Active a ainsi accompagné 39 000 entrepreneurs.
La Ruche
Le Parcours Créateurs est un accompagnement qui allie des temps collectifs en promotions de 20 porteurs de projets, des suivis individuels avec un coach et une formation en ligne à suivre en toute autonomie. Cet accompagnement à distance de 13 semaines, basé sur une pédagogie éprouvée, permet aux personnes qui souhaitent entreprendre de passer de l’idée au projet, via une approche entrepreneuriale.Le Ruche, experte de l'accompagnement à l'entrepreneuriat, a pensé ce parcours comme véritable tremplin permettant de transformer les idées en projets viables et de préparer la suite de l'aventure entrepreneuriale grâce à des partenariats avec des acteurs clés de l'accompagnement et du financement.
Le Groupement de créateurs
Les Groupements de créateurs accompagnent les personnes à l’émergence de leurs projets en 4 étapes : mieux se connaître, définir précisément son idée, découvrir l’environnement de son projet, puis construire l’adéquation entre soi, son projet et son environnement. Une fois le projet précisé, les Groupements de créateurs aident les porteurs de projet à se repérer et à avoir accès aux structures qui pourront les accompagner dans la suite de leurs projets, notamment pour réaliser leur étude de marché et élaborer leur business plan. Les Groupements de créateurs sont présents sur 45 territoires en France, retrouvez leurs coordonnées ici.
La structure que vous contacterez appréciera votre situation au regard de divers critères comme le niveau de qualification, la durée d’inscription à Pôle emploi, le lieu de résidence, l’existence d’un handicap, la situation de parent isolé etc…
Un premier contact vous permettra de voir si cette offre de services est adaptée à votre situation et à vos besoins.
Vous avez moins de 30 ans et vous souhaitez, vous aussi, monter votre boîte ? Bénéficiez d’une prime de 3000 € !
En fonction de vos besoins, vous pouvez, en complément de cet accompagnement, bénéficier d’une prime de 3 000 euros pour faciliter la mise en œuvre de votre projet.
Cette prime vise à soutenir la mise en œuvre du projet et permet de faciliter l’accès aux financements (micro-crédits, crédits bancaires) par effet levier dans la phase de démarrage et de développement de l’entreprise.
L’aide est versée à la création/reprise effective de l’entreprise. Elle est attribuée au cas par cas, par 3 opérateurs (ADIE, France Active, Initiative France), sur la base d’un dossier présenté par le jeune porteur de projet et en fonction d’un diagnostic de ses besoins.
La toile de fond de l’activité économique mondiale reste marquée par la conjonction de plusieurs chocs exogènes (sanitaire, géopolitique, climatique) qui entraînent des tensions persistantes sur les conditions de production et contribuent à alimenter l’inflation.
En France, les politiques publiques de limitation des prix de l’énergie aideraient à maintenir le glissement annuel des prix à la consommation à un niveau proche de 6 % en septembre-octobre. Celui-ci pourrait néanmoins atteindre environ 6,5 % en décembre, du fait notamment de l’augmentation continue des prix de l’alimentation.
Les enquêtes de conjoncture auprès des entreprises suggèrent une relative résistance de l’activité française cet été, en particulier dans les services. La croissance serait ainsi légèrement positive (+0,2 % prévu) au 3e trimestre. La fin d’année est plus incertaine et l’activité pourrait marquer le pas (0,0 % prévu), sur fond de resserrement monétaire et d’inquiétude sur les approvisionnements en énergie. La croissance annuelle s’élèverait ainsi à 2,6 % pour 2022, mais l’« acquis » de croissance pour 2023 serait modeste.
L’environnement économique international reste marqué par l’accumulation de chocs exogènes, susceptibles de peser sur l’activité et de nourrir l’inflation. L’épidémie de Covid-19 persiste, et, avec elle, les confinements dans certaines régions chinoises. La guerre en Ukraine a entraîné une crise géopolitique majeure entre la Russie et l’Europe et fait maintenant craindre une crise énergétique. Enfin, la sécheresse de cet été a notamment affecté certaines productions agricoles et limité la navigabilité du Rhin, première artère fluviale commerciale d’Europe.
Au total, les difficultés liées à l’offre apparaissent durablement importantes dans la plupart des grands secteurs d’activité (figure 1 et figure 2). Depuis la mi-2021, elles surpassent très nettement les difficultés de demande. En juillet 2022, plus d’une entreprise industrielle sur deux, et plus d’une sur trois dans les services, se déclarent ainsi confrontées à des difficultés d’offre seulement (sans difficulté de demande), selon les enquêtes de conjoncture. Ces niveaux sont inédits depuis le début des séries (excepté, pour les services, la situation très particulière du premier confinement).
Ces contraintes d’offre peuvent prendre plusieurs formes : problèmes d’approvisionnement, manque d’équipement, mais aussi parfois manque de personnel. Les difficultés de recrutement se situent en effet elles aussi à des niveaux inédits, dans un contexte de dynamisme récent de l’emploi salarié. Ces tensions sur le marché du travail ne concernent pas que la France, elles sont même exacerbées par exemple au Royaume-Uni dans le contexte du Brexit.
L’accumulation inédite de contraintes d’offre, conjuguée à la vigueur de la demande observée juste après la phase la plus aiguë de la crise sanitaire, a conduit à une envolée des prix de production dans l’industrie et l’agriculture (figure 3) mais aussi dans la construction. En deux ans, entre juillet 2020 et juillet 2022, les prix de production ont ainsi augmenté d’un peu plus de 20 % dans l’industrie (hors énergie), et d’un peu plus de 35 % dans l’agriculture. Pour les services, moins directement exposés à la hausse des cours mondiaux, l’augmentation a été moindre (de l’ordre de +7 % entre le 2e trimestre 2020 et le 2e trimestre 2022), avec néanmoins de très vives augmentations par exemple pour le transport maritime et côtier de fret, dont les prix de production ont plus que doublé en deux ans.
Les prix de production de certains produits agricoles (céréales, oléagineux) se sont toutefois nettement détendus ces derniers mois, dans un contexte de déblocage des exportations ukrainiennes. Ils restent dynamiques dans l’industrie, et commencent à accélérer dans les services, au-delà du transport maritime. Dans la plupart des services, ces prix dépendent surtout des coûts salariaux, dont l’évolution est liée notamment aux négociations au niveau des branches et des entreprises et aux agmentations du Smic.
Du côté de l’énergie enfin, les cours du pétrole ont reflué, sous l’effet des craintes de récession, même s’ils restent soutenus par les inquiétudes sur l’approvisionnement énergétique du fait des tensions géopolitiques. Ces dernières ont d’ailleurs fait récemment s’envoler les cours spot du gaz et de l’électricité sur les marchés européens.
Les enquêtes de conjoncture auprès des entreprises pointent des anticipations qui restent élevées pour les évolutions des prix de vente au cours des trois prochains mois (figure 4). Dans l’industrie, le solde d’opinion correspondant s’est toutefois récemment tassé depuis son plus haut point atteint en mai dernier.
En août 2022, les prix à la consommation en France ont globalement progressé (+0,4 % par rapport à juillet) selon l’estimation provisoire. Le glissement annuel des prix a toutefois légèrement reculé (+5,8 %, après +6,1 % en juillet), pour la première fois depuis juillet 2021, à la faveur notamment du reflux des cours du pétrole. L’inflation en France reste ainsi élevée, mais parmi les plus faibles des pays de la zone euro.
L’évolution des prix au cours des prochains mois dépendra de plusieurs facteurs : les mouvements des cours internationaux de l’énergie et des matières premières, la valeur de l’euro sur le marché des changes, la vitesse et le degré de transmission des hausses passées des prix de production (y compris leur composante salariale) aux prix à la consommation, les politiques publiques de limitation des prix, en particulier ceux de l’énergie.
Dans cette prévision, le cours du Brent est supposé égal à 100 $ le baril (soit également 100 €, sous l’hypothèse de parité entre l’euro et le dollar jusqu’à la fin de l’année). Le renforcement de la « remise à la pompe », conjugué au maintien du bouclier tarifaire sur les prix du gaz et de l’électricité, contribuerait à faire diminuer l’inflation énergétique en septembre-octobre. Cette remise serait ensuite de moindre ampleur en novembre-décembre et le glissement annuel des prix de l’énergie pourrait ainsi augmenter en toute fin d’année 2022, tiré par ailleurs par un « effet de base », les cours du pétrole ayant baissé fin 2021 au moment de l’émergence du variant Omicron.
L’inflation dans les services n’accélérerait globalement pas d’ici la fin de l’année, en partie du fait de la suppression de la contribution à l’audiovisuel public qui ferait baisser les prix du poste « Redevances et abonnements audiovisuels » dans l’indice des prix à la consommation.
Enfin, le glissement annuel des prix à la consommation continuerait d’augmenter pour les biens manufacturés (environ +5 % sur un an prévu en décembre 2022) et surtout pour l’alimentation (environ +12 % prévu). Au total, dans notre scénario, l’inflation se stabiliserait un peu en dessous de 6 % sur un an en septembre-octobre, puis s’élèverait à environ 6,5 % en décembre (figure 5 et figure 6). L’inflation sous-jacente, qui ne prend pas en compte les prix les plus volatils, dépasserait 5 % en fin d’année. Les boucliers tarifaires et remises à la pompe contribueraient directement à atténuer l’inflation d’ensemble d’environ 2,5 points de pourcentage en septembre. Mais cette estimation est a priori un minorant de l’impact global de ces mesures, impact qui comprend aussi l’effet indirect transitant par le système productif (cf. Insee Analyses, n° 75, septembre 2022).
Juil. 22 | Août 22 | Sept. 22 | Oct. 22 | Nov. 22 | Déc. 22 | Moyenne annuelle 2021 |
Moyenne annuelle 2022 |
|
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Inflation d'ensemble | 6,1 | 5,8** | 5,9* | 5,8* | 6,3* | 6,6* | 1,6 | 5,3* |
Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut (RDB) des ménages s’est nettement contracté pendant la première moitié de l’année : -1,6 % au 1er trimestre puis -1,1 % au 2e, soit respectivement -1,8 % et -1,2 % par unité de consommation (UC), sous l’effet notamment de l’accélération des prix. Il rebondirait toutefois au second semestre (au moins +1,5 % au 3e trimestre puis au moins +0,5 % au dernier trimestre), à la faveur d’une nette accélération des revenus nominaux au 3e trimestre. Sur l’ensemble de l’année 2022, le pouvoir d’achat n’augmenterait pas par rapport à 2021 (environ 0 % prévu) et baisserait de l’ordre de 0,5 % par UC.
Au 3e trimestre, les revenus d’activité bénéficieraient du dynamisme des salaires, avec, entre autres, la nouvelle revalorisation du Smic intervenue le 1er août, la revalorisation du point d’indice pour les agents de la fonction publique et la prime de partage de la valeur (PPV) qui succède à la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat. Les revenus seraient par ailleurs soutenus par la revalorisation de 4 % au 1er juillet de nombreuses prestations sociales et par la prime exceptionnelle de rentrée. Au 4e trimestre, le RDB des ménages bénéficierait d’une baisse des prélèvements sociaux et fiscaux (suppression de la contribution à l’audiovisuel public et poursuite de la baisse de la taxe d’habitation pour les ménages concernés).
Dans ce contexte de variations sensibles du pouvoir d’achat au trimestre le trimestre, les évolutions de la consommation des ménages refléteraient tout à la fois des comportements de lissage des décisions d’achats mais aussi des effets de rattrapage dans les services les plus affectés par l’épidémie de Covid-19. Par ailleurs, la confiance des ménages reste affaiblie, même si elle s’est améliorée en août après 7 mois consécutifs de baisse.
La consommation s’est ainsi redressée modérément au 2e trimestre (+0,3 %), après son repli très marqué en début d’année (-1,2 %). Les services ont porté l’essentiel de ce rebond, notamment ceux d’hébergement-restauration, tandis que la consommation de biens a reculé à nouveau, en lien avec la hausse continue de l’inflation. La consommation continuerait à progresser au 3e trimestre au même rythme qu’au trimestre précédent puis ralentirait en fin d’année avec l’atténuation des effets de rattrapage. Le taux d’épargne remonterait nettement au second semestre compte tenu du rebond prévu du pouvoir d’achat.
De façon plus générale, les signaux sur la demande apparaissent contrastés. Les industriels interrogés dans les enquêtes de conjoncture s’inquiètent par exemple moins de la demande que de l’offre, mais le solde d’opinion relatif aux carnets de commande tend à s’étioler depuis deux mois. Enfin, l’assombrissement de l’environnement international pourrait se répercuter sur la demande mondiale adressée à la France.
La croissance serait légèrement positive au 3e trimestre, mais l’activité ralentirait (+0,2 % prévu, après +0,5 % au 2e trimestre, figure 7). Elle continuerait d’être principalement portée par des effets de rattrapage dans les services, déjà observés au printemps (figure 8). La production manufacturière serait quant à elle en recul sur le trimestre, dans un contexte de fortes contraintes sur l’offre et de stocks de produits finis se situant à un haut niveau (sauf dans l’agro-alimentaire) selon les enquêtes de conjoncture.
2021 | 2022 | 2021 | 2022 | Acquis 2023 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
T1 | T2 | T3 | T4 | T1 | T2 | T3 | T4 | ||||
Produit intérieur brut (PIB) | 0,0 | 1,0 | 3,4 | 0,5 | -0,2 | 0,5 | 0,2* | 0,0* | 6,8 | 2,6* | 0,2* |
La prévision pour le 4e trimestre apparaît plus incertaine, sur fond de resserrement monétaire en particulier aux États-Unis, et d’inquiétude sur les approvisionnements énergétiques en Europe. Les modèles habituels à partir des climats des affaires (figure 9) laissent certes espérer une croissance trimestrielle de nouveau légèrement positive ; néanmoins le risque de crise énergétique s’est accru depuis le recueil courant août des réponses des entreprises aux enquêtes de conjoncture. Une contraction du PIB au dernier trimestre n’est en effet pas exclue en cas d’accroissement des difficultés d’approvisionnement énergétique en Europe.
Notre scénario central est donc celui d’une activité qui marquerait globalement le pas au dernier trimestre (0,0 % prévu). Ce scénario peut être interprété tout à la fois comme celui qui a le plus de chances de se réaliser, même sans choc majeur, compte tenu des frictions qui sont susceptibles de se manifester au vu des derniers développements, ou bien comme le barycentre entre la prévision relativement optimiste issue des enquêtes et un scénario sensiblement plus dégradé pouvant inclure des mesures contraignantes.
Au total en 2022, la croissance du PIB en moyenne annuelle s’élèverait à 2,6 %. L’ « acquis » de croissance pour 2023 (c’est-à-dire la croissance annuelle cette année-là si le PIB trimestriel restait chaque trimestre au niveau atteint fin 2022), serait relativement modeste, de l’ordre de +0,2 %.
Les aléas susceptibles d’affecter cette prévision sont bien sûr importants, qu’ils soient géopolitiques, énergétiques voire aussi sanitaires (avec le risque d’une huitième vague de Covid-19), climatiques
(avec les conséquences de la sécheresse) ou plus directement économiques (avec les conséquences du resserrement des politiques monétaires).
Par Bercy Infos, le 05/09/2022 - Fiscalité
Votre établissement possède des postes de télévision ? Vous êtes sans doute soumis à la contribution à l'audiovisuel public (anciennement redevance audiovisuelle). Dans ce cas, il vous faudra la payer chaque année, au moment du dépôt de la déclaration de TVA ou taxes assimilées. Explications.
Mesure pouvoir d'achat : suppression de la redevance audiovisuelle pour les professionnels
Dans le cadre des mesures en faveur du pouvoir d’achat des ménages, la contribution à l’audiovisuel public est supprimée dès 2022. Cette suppression ne concerne pas que les particuliers, mais aussi les professionnels.
Le site impôts.gouv.fr vous informe sur les modalités de cette suppression:
Pour rappel contribution à l’audiovisuel public (CAP) est déclarée et payée à l’appui :
Vous pouvez donc avoir déjà payé votre CAP de l’année 2022. Dans ce cas, le montant payé cette année vous sera remboursé automatiquement selon les modalités présentées ci-après.
En fonction de votre situation au regard de vos obligations déclaratives ou de paiement en matière de CAP, vous devriez vous trouver dans l’un des cas de figure suivants :
Le remboursement automatique par virement des sommes acquittées au titre de la CAP 2022 interviendra sur le compte bancaire de votre entreprise au plus tard en octobre 2022. En cas de paiement partiel de la CAP 2022, seul le montant effectivement acquitté vous sera remboursé.
Si un montant est dû pour d’autres impositions non réglées à l’échéance, la DGFiP imputera le remboursement de CAP sur les sommes dues.
Aucun remboursement ne sera réalisé.
Aucun remboursement ne sera réalisé.
Notez enfin que si aucun des cas présentés ci-dessus ne correspond à votre situation, ou en cas de question, vous pouvez adresser un message sécurisé à votre service des impôts des entreprises à partir de votre espace professionnel.
La contribution à l'audiovisuel public n'est pas réservée aux particuliers. Cette taxe, qui finance les organismes publics de télévision et de radiodiffusion, concerne une grande partie des entreprises, dès lors qu'elles détiennent des récepteurs de télévision.
Tous les professionnels sont redevables de cette contribution (appelée auparavant « redevance audiovisuelle ») s'ils possèdent une ou plusieurs télévisions au 1er janvier de l'année en cours, y compris les personnes physiques « exerçant une activité artisanale, commerciale ou libérale », explique la direction de l'information légale et administrative.
Seules certaines catégories de professionnels sont exonérées, comme les établissements d'enseignement, les personnes morales de droit public (comme les établissements publics ou les collectivités territoriales) pour leurs activités non soumises à TVA ou encore les associations caritatives hébergeant des personnes en situation d'exclusion.
Lire aussi : La fiscalité de l'entreprise en 5 questions
La contribution des professionnels dépend de plusieurs critères :
Nombre de télévisions |
Cas général |
Pour les débits de boissons |
||
En métropole |
Dans les départements d’Outre-mer (DOM) |
En métropole |
Dans les départements d’Outre-mer (DOM) |
|
1 ou 2 |
139 € |
89 € |
556 € |
356 € |
De 3 à 30 (abattement de 30 %) |
97,30 € |
62,30 € |
389,20 € |
249,20 € |
31 et plus (abattement de 35 %) |
90,35 € |
57,85 € |
361,40 € |
231,40 € |
A noter : « Les hôtels de tourisme dont la période d'activité annuelle n'excède pas 9 mois [par an] bénéficient d'une minoration de 25 % sur [leur] contribution », stipule le Bulletin officiel des finances publiques-impôts (Bofip).
Si votre établissement a une activité mixte, avec une partie débit de boissons (comme un hôtel-bar-restaurant), « seuls les téléviseurs installés dans le local où vous vendez habituellement des boissons alcoolisées à consommer sur place sont imposables au tarif majoré » (tarif débits de boissons), précise la direction générale des Finances publiques (DGFiP). Dans ce cas, vous devez compter en premier lieu les postes installés dans la partie de votre établissement non considérée comme débit de boissons.
Exemple : Vous exercez une activité mixte. Dans la partie de votre établissement non considérée comme débit de boissons, vous avez installé trois téléviseurs. Dans la partie débit de boissons, vous avez un téléviseur. Ce dernier étant compté après les autres, il sera taxé sur la tranche « de 3 à 30 télévisions », autrement dit avec un abattement de 30 %.
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Si votre entreprise n'est pas redevable de la TVA, vous devez déclarer votre contribution au moyen du formulaire 3310-A (taxe sur la valeur ajoutée et taxes assimilées), en joignant votre paiement, au plus tard le 25 avril de l'année en cours.
Si votre entreprise est redevable de la TVA, vous devez déclarer votre contribution au moment de la déclaration de TVA, au moyen :
Vous devez dans tous les cas joindre votre paiement à votre déclaration.
Calendrier des échéances fiscales des entreprises
Retrouvez le calendrier des échéances fiscales de votre entreprise
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Si vous ne déposez pas votre déclaration ou que celle-ci est inexacte, vous vous exposez à une amende de 150 € par télévision. En cas de retard de paiement, « la contribution sera assortie de l'intérêt de retard et d'une majoration de 5 % », prévient la DGFiP.
Vous souhaitez plus d'informations sur vos démarches fiscales ? Vous pouvez contacter votre service des impôts des entreprises (SIE), interlocuteur unique des PME, indépendants et professions libérales pour les déclarations professionnelles et le paiement des principaux impôts professionnels.
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Ce que dit la loi
Par Bercy Infos, le 06/09/2022 - Propriété intellectuelle
Vous avez développé une invention, un produit ou encore une solution, et vous souhaitez protéger votre propriété intellectuelle ? Découvrez les étapes pour effectuer un dépôt de brevet.
Le brevet est un acte officiel de propriété industrielle qui accorde un monopole d’exploitation au demandeur sur son invention sur le territoire français pour 20 ans au maximum. Le fait de déposer un brevet interdit toute exploitation de cette dernière sans autorisation. Le brevet donne par ailleurs à son inventeur des moyens de conquérir de nouveaux marchés à l’étranger.
La propriété intellectuelle
La propriété intellectuelle se divise en deux catégories : la propriété industrielle et la propriété littéraire et artistique.
Pour pouvoir être brevetable, votre invention doit remplir les critères suivants :
Certaines catégories de brevets possèdent des critères particuliers, c’est le cas par exemple des produits pharmaceutiques ou des logiciels.
Le dépôt de brevet est à réaliser auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI).
Toutes les demandes de brevet - à l'exception des brevets présumés sensibles en matière de sécurité et de défense- sont à effectuer via la télé-procédure en ligne sur le site de l’INPI.
Une fois votre demande de dépôt de brevet effectuée, votre dossier est officiellement enregistré et vous recevez un numéro d’enregistrement.
L’INPI transmet ensuite votre demande pour examen à la Défense nationale. Cette étape est imposée par la loi, afin de vérifier si votre invention ne présente pas un intérêt pour la nation justifiant que sa divulgation soit empêchée ou retardée.
L’INPI examine ensuite votre dossier puis vous adresse un rapport de recherche, qui évalue la brevetabilité de votre invention. À la réception de ce dossier, vous devez répondre aux documents cités, notamment en cas d’inventions antérieures à la vôtre qui pourraient être en concurrence.
Vous avez un délai de trois mois, reconductible une fois sur demande, pour adresser votre réponse.
À l’issue de l'examen technique et administratif, votre dépôt de brevet est publié dans le bulletin officiel de la propriété industrielle (BOPI) sauf en cas de retrait de la demande de brevet par vos soins. À compter de cette publication, les tiers ont un délai de trois mois pour présenter d’éventuelles observations. Une fois ce délai écoulé, l’INPI est en mesure de vous transmettre un rapport de recherche définitif.
Si votre brevet est validé, vous devrez alors vous acquitter du paiement de la redevance de délivrance et d’impression du fascicule de brevet. Le paiement doit être effectué dans un délai de deux mois.
Le délai est en moyenne de 27 mois entre le dépôt et la délivrance du brevet par l’INPI. Une fois la publication finale de votre brevet dans le BOPI, vous recevez l’exemplaire final de votre brevet.
À savoir : des mesures pour simplifier ou accélérer l’accès au brevet
Le certificat d'utilité : il s’agit d’un titre de propriété industrielle délivré par l’INPI qui, comme le brevet, donne un monopole d’exploitation sur une invention, mais pour une période maximale de 10 ans (au lieu de 20 ans pour le brevet) et pour lequel aucun rapport de recherche d'antériorité n'est établi au cours de la procédure d'examen contrairement à la demande de brevet.
La demande provisoire de brevet : cette nouvelle possibilité mise en place par la loi PACTE offre une manière simplifiée, rapide et peu onéreuse d’initier le dépôt d’une demande de brevet pour protéger vos innovations.
Par ailleurs, l'INPI a mis en place une procédure accélérée (gratuite mais sous condition) de délivrance des demandes de brevets. L'objectif : mieux répondre aux besoins des déposants, notamment des entreprises. À leur demande, l'institut s'engage à délivrer les brevets dans les 20 mois à compter de la date du dépôt.
Depuis le 21 avril 2021, l’INPI offre également la possibilité de demander la délivrance accélérée, en 24 mois, pour les demandes de brevet ou de certificat d’utilité ayant trait à des innovations liées à des traitements ou dispositifs anti-COVID, participant au diagnostic ou au traitement de la COVID.
Le coût du dépôt d’un brevet est le même qu'il y ait une à dix revendications. Pour le dépôt d’un brevet, vous devrez vous acquitter des coûts suivants :
Vous pouvez bénéficier d’un abattement de 50% sur les principales redevances si vous êtes :
Vous renseigner sur les tarifs du dépôt de brevet
À savoir
Vous êtes une PME et vous souhaitez déposer des brevets, marques ou dessins et modèles en 2022 ? Bénéficiez jusqu’à 2 250 € de remboursement sur vos dépôts de titres du fonds de subvention européen dédié (SME Fund).
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En savoir plus sur le dépôt de brevet sur le site de l’INPI
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Un auto-entrepreneur exerce son activité en entreprise individuelle, avec un régime forfaitaire pour ses cotisations sociales et un calcul spécifique de l'impôt.
Devenir auto-entrepreneurPermet d'attribuer un capital spécifique à son activité professionnelle, et de choisir le régime d'imposition sur les société (IS) plutôt que revenu (IR) La société et l'individu constituent la même personne. Ne convient pas si l'associé unique est une personne morale (entreprise) ou si vous pensez accueillir d'autres associés au cours de votre développement (choisissez EURL dans ce cas).
Créer une EIRLUn auto-entrepreneur option EIRL exerce son activité en entreprise individuelle en choisissant l'option "Entrepreneur individuel à responsabilité limitée", avec à un régime forfaitaire pour le calcul des impôts et le paiement des cotisations de sécurité sociale.
Devenir auto-entrepreneur-EIRLAucun apport en capital n'est nécessaire. Le capital privé et le capital de l'entreprise ne font qu'un.
Créer une EIL'entreprise n'a qu'un associé. La responsabilité est limitée au montant de l'apport de capital de l'unique associé (qui peut être une personne morale).
Créer une SASUSociété ayant au moins deux associés. La responsabilité financière des associés est limitée au montant de leur apport au capital de la société. Le capital minimum est fixé librement dans les statuts. Les associés se répartissent des actions qui peuvent être de plusieurs catégories, et la société est dirigée par un président qui peut être une personne morale (une autre société). La SAS se caractérise par une grande souplesse de fonctionnement (statuts sur mesure).
Créer une SASSociété ayant au moins deux associés dont la responsabilité financière est limitée au montant de leur apport au capital. Le capital minimum est fixé librement dans les statuts. Les associés se répartissent des parts sociales toutes identiques, et la société est dirigée par un ou plusieurs gérants qui sont forcément des personnes physiques. Le fonctionnement d'une SARL est encadré par le code du commerce.
Créer une SARLL'entreprise n'a qu'un associé. La responsabilité est limitée au montant de l'apport de capital. Evolue en SARL lors de l'arrivée de nouveaux associés dans la société.
Créer une EURLSociété ayant au moins deux actionnaires. C'est le seul statut qui permet d'être coté en bourse (à partir de 7 actionnaires). Le capital social minimum est de 37.000 €.
Créer une SAA l’occasion de la rentrée scolaire, des bons d’achat peuvent être alloués aux salariés ayant des enfants scolarisés âgés de moins de 26 ans.
Ces bons d’achat bénéficient, sous conditions, d’une exonération de cotisations et de contributions de Sécurité sociale.
Pour être exonérés, les bons d’achat « rentrée scolaire » doivent :
Lorsque ces 3 conditions d’exonération ne sont pas remplies simultanément, le bon d’achat « rentrée scolaire » est soumis aux cotisations de Sécurité sociale pour son montant global.
Consultez les pages dédiées : attribution de bons d’achat par le CSE.